Discogonie | Robert Wyatt - Rock Bottom

« Ce qui distingue cette énième tentative d’épuisement du sujet, c’est justement de tenter de mettre à jour les mécaniques et les méthodes qui ont produit ce chef d’œuvre tout en conservant la part d’émerveillement qui submerge l’auditeur à chaque nouvelle écoute. » Une discographie de Robert Wyatt/disco-robertwyatt.com

« Au delà de la maîtrise musicologique de l’auteur, la force de ce texte réside dans sa capacité à nous révéler en peu de mots des détails essentiels sur ce disque, sans lesquels nous passerions à côté du sens profond qu’il renferme. » Serge Habibi/Silence Is Sexy

« À la sortie de cette analyse brève mais toujours pertinente, on est frappé par la finesse de l’analyse et la justesse du propos : de la lecture du « mirage » de refrain de « Sea Song » à celle de la gamme par tons utilisée sur « A Last Straw », Gonin évoque le mystère de cette musique inclassable car située hors du temps et hors de toute catégorie ou sous-catégorie du rock progressif, genre auquel Wyatt reste associé en tant qu’ex-membre du Soft Machine. » M. Delville/Culture le Mag de l’ULG

DISCOGONIE
La collection discobole

Formé par la contraction de discographie et de cosmogonie, le terme discogonie désigne l’intérêt particulier de cette collection pour les microsillons creusés par les artistes de la musique enregistrée. Il s’agit donc de considérer qu’un vinyle, ce trou noir qui opère trente-trois révolutions par minute sur nos platines, est le récit sonore du commencement d’un monde propre au groupe de musiciens qui l’a enregistré, dont le big-bang serait l’impact du tout premier son, et dont les sept jours de la Création seraient ramassés sur quarante-cinq minutes environ.

Discogonie est une collection de textes monographiques, consacrés à des albums qui ont marqué l’histoire du rock. Chaque chapitre sera consacré à une chanson de l’album. On espère que ce temps long tranchera avec les courtes colonnes des magazines spécialisés.